Le Web est archivé depuis 1996 par la fondation Internet Archive de Brewster Kahle, tandis que de plus en plus d’institutions nationales, souvent des bibliothèques, se sont également emparées de cet enjeu qu’est la conservation de notre « patrimoine nativement numérique ». Mais à la rapidité de disparition des pages et des sites, au rythme soutenu de modification de leur contenu, répond une impossible exhaustivité.
Aussi malgré les quelques 338 milliards de pages archivées par Internet Archive un pan entier de la Toile est perdu : ce constat invite à interroger la sélection des sites et les choix de préservation, mais aussi la nostalgie ou encore le besoin de recontextualiser ce Web du passé, autant d’enjeux qui engagent des acteurs diversifiés - des archivistes aux internautes, en passant par les chercheurs.
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