Résumé de l'ouvrage : Si communiquer est aujourd’hui pour les scientifiques une injonction, ce livre a pour ambition d’explorer les arcanes des processus éditoriaux, communicationnels ou de vulgarisation, et de mettre en lumière les évolutions de cette activité inhérente aux sciences. La communication s’est ainsi, au fil du temps, codifiée, normalisée, du fait des scientifiques, d’institutions académiques d’État, d’éditeurs ou d’entreprises médiatiques. De façon générale, elle nécessite un émetteur, un message et un destinataire. Les communications scientifiques ne dérogent pas à la règle ; après validation des résultats par des spécialistes, les travaux sont communiqués à un plus grand nombre de chercheurs, puis vers différents « utilisateurs de connaissances » jusqu’au grand public. Elles proposent de partager l’état des connaissances disponibles sur un sujet donné à un moment T et peuvent concerner de grandes périodes de temps comme de longues distances. Il existe de nombreuses façons de communiquer : communication non verbale, visuelle, orale, écrite, imprimée, numérique, formelle, informelle… Dans ce volume, il n’est question que de communication sur des supports pérennes. L’histoire de la communication est aussi une histoire technique, depuis les tablettes d’argile sumériennes jusqu’à l’imprimé, sans omettre le télégraphe, le téléphone, la radio, la télévision, l’internet, ce dernier offrant la possibilité de correspondre et de lire les dernières communications sur un même support. Ce livre, en étudiant différents cas de l’époque moderne à nos jours, donne à voir les stratégies des scientifiques, leurs rapports avec les « promoteurs » de sciences quels qu’ils soient et souligne combien la communication scientifique est une affaire de culture et de politique. Histoire de ruptures, de continuités et d’invariants, l’histoire de la communication scientifique est aussi celle de notre rapport au monde.
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