Twitter et les médias sociaux n’ont pas bonne presse. Pourtant, cette réputation ne correspond pas ou qu’en partie à l’expérience qu’en ont maint-e-s chercheurs et chercheuses. Sur la base d’un corpus de tweets, nous soutiendrons dans cet article que le « Twitter académique » est un reflet des conditions matérielles de la recherche, permet une plus grande visibilité des chercheurs et chercheuses et en conséquence la formation de réseaux atypiques au regard de lieux plus classiques de socialisation universitaire. Les échanges qui s’y tiennent relèvent d’une informalité bien ordonnée, pour partie contrainte par les hiérarchies de l’enseignement supérieur et de la recherche.
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